Lifou (Drehu)

L’avion avançant vers Nouméa, je me dit que c’est peut être l’occasion pour moi de récupérer le cable de mon appareil photo, que bêtement j’avais laissé dans ma chambre lors de mon départ alcolisé… J’ai pour cela avant le dpart demandé à Thomas, mon coloc, s’il pouvais être à l’appart aux environs de 16h-16h30. A l’atterissage, j’apelle donc Maud pour qu’elle aille voir si mon cable se trouve dans ma chambre, là ou je l’avais laissé. Après un moment, elle me confirme et me dit qu’elle va essayer de l’amener à l’aéroport ou j’attend entre les deux vols. S’ensuit une intense période de stress. J’entre en dernier dans la salle d’embarquement, ni Maud, ni Clement ne sont arrivés… »merde, jes vais les avoir fait déplacer pour rien et je n’aurais pas mon cable… « et là une femme de l’aéroport arrive « Monsieur VIVIEN » « 3Monsieur VIVIEN ??? » Yes, une chose de faite !

Petit vol pour lifou, Toujours un peu stressé car je ne sais pas comment je vais me rendre à mon camping. Une fois sur place, la tension monte encore d’un cran car mon sac fait partie des derniers et je vais donc avoir du mal à trouver un chauffeur… je sors et commence direct le pouce. Première voiture : « Vous allez où ? » « à Easo ? ah non, désolé je vais dans le sud… » deuxième pareil. Troisième, chargée à ras bord. Petite hésitation… oui, c’est bon !!!!! « Vous n’êtes pas à cheval sur le confort ? » non, pas du tout, je cherchais juste un moyen de me déplacer !! je monte donc sur les sacs de la fille de mon chauffeur. J’apprend qu’elle fait ses études à Nancy en DUT communication ! et que l’an dernier elle était à Toulouse, sympa ! on dépose la demoiselle, je monte devant, c’est un peu plus confortable. Mon chauffeur est assez causant, on discute de tout et de rien, j’apprend qu’il est pour une plus grande ouverture du système tribal qui interdit toute vente de terres. Il me fait remarquer que Lifou est en train de se dépeupler, que moins de 5000personnes vivent essus alors que c’est une ile grande comme la Martinique, voir plus !!

Il me dépose à mon Camping, Lilo Reve. En passant, personne ne semble trop apprécier le tenant de mon camping, il à l’air considéré un peu comme un « simplet ». en tout cas, moi je le trouve sympa, même s’il est vrai qu’il est peu dégourdi. J’installe donc ma tente dans le noir, sans l’avoir montée au préalable… super, après 20 min de galère, elle est enfin sur pieds. Il faut dire qu’elle est pas compliquée à monter ! 5 Zwan (saucusses chinoises dégeu, quelques biscuits Australiens) et dodo. Au réveil, je grignote un peu de cake et vais préparer mon itinéraire sur la table commune. Je prévoit d’aller tout d’abord visiter le nord, puis le deuxième jour d’aller voir la cousine d’Océane dans le sud et de visiter un peu le coin, pour, le troisième jour, remonter. Mes voisins me proposent de descendre vers le ventre pour aller au marché. Après quelques hésitations, je me dit que c’est pas une mauvaise idée d’improviser !. Je prends donc mon nouveau taxi et descends vers Wé. Petit marché sympa,, les gens sont accueillants.je m’achète quelques bananes et des oranges pour manger en cours de route et me dit que je vais descendre dans le sud pour me préparer à la journée du lendemain car j’ai laissé ma tente au Camping. Je part donc en stop. Au bout de 15min, toujours pas de voitures, je commence à discuter avec un autre métro, Simon, qui fait du stop. Il se rends dans le sud, et loge un peu en fonction de ce que lui proposent les gens. Mais exclusivement chez l’habitant, pas en Camping, sympa comme manière de voyager ! On retrouve mon taxi précédent qui nous amène un peu plus au sud et en discutant, j’apprend que ce qui fait que les gens ne prennent pas bcp en stop c’est qu’il y a une pénurie d’escence. Les gens évitent donc d’amener des gens ce qui leur fait faire un peu de route supplémentaire en général. Merde, moi qui voulais fonctionner uniquement comme ça… pas grave, on continue. J’ai envie au moins d’aller à la plage de Luengoni, réputée pour être la plus belle de Lifou. Deux femmes nous prennent ensuite en stop. Je m’arrète donc à ma plage et Simon qui hésitait, décide de me suivre un moment. Je vais alors voir un camping, de « Noël Pia », le seul guide de l’île et à peu près la seule activité. Malheureusement, j’oublieun détail dont m’a parlé Camille. Le camping n’existe plus et est squatté par le fils de Noel, qui est aloolique, drogué et schizophrène…super. Le voilà donc qui nous aborde(du moins nous pensons que c’est lui, il nous a dit s’appeler Yoan je crois), insiste pour nous faire visiter la grotte à la place de Noël… On essaie d’éviter, mais vu qu’il est pas net, on accepte… fait chier, moi qui voulais une vraie visite… enfin, il nous emmène, nous montre vaguement l’entrée de la partie immergée ou Noël fait sa visite les pieds dans l’eau.

On discute avec Simon un peu… pas trop moyen de s’en débarrasser. On le paye donc pour la « visite » et on se casse vers la plage (Simon avaic laissé ses affaires dans le reste du camping ou squattait le mec) je laise alors mon compagnon de route qui continue vers Mou et essaie de me rendre sur la plage… pas moyen, tous les camping en barrent l’accès et comme je suis encore énervé de la précédente rencontre, j’hésite à demander… Je passe donc par le camping de noël, le temps que notre « guide » aille s'acheter à boire au magasin du coin pour profiter de la beauté de la plage.

Retour ensuite à Wé avec un touriste. Je lui demande un peu ce qu’il a à faire à Lifou, il me répond clairement : RIEN, c’est le seul intérêt… Mouais. Il me dépose à Wé, je prends un frugal repas sur la plage de la baie de Chateaubriant.

Je reponte ensuite avec un Oncle d’Oceane ! coïncidence J il me dit que si j’ai envie d’aller dans le sd, il se fera un plaisir de m’héberger et que comme les cases sont généralement innocupées, il veut bien m’en prêter une ! Malheureusement, ce sera difficile avec les problèmes d’essence et la journée passée à faire l’aller retour. Arrivé au camping, je vais à la plage en face de chez Benoit.

Petite plage sympa ou je me pose un moment. Je rencontre un môme qui me fait marrer en me montrant une tortue qui passe à côté et qui me racontes qu’elle est en train de se faire manger par des requins (elle était sur une « station de lavage » en train de se faire déparasiter).

Il me conseille aussi d’aller voir l ‘église que je peut apercevoir sur le promontoire car le point de vue est d’après lui assez sympa, il m’explique aussi que ce que sa famille est en train de monter à côté, c’est pour les jours de marché dans quelques semaines et qu’il faut préparer les stads bien en avance, car ils sont tous en palmes de cocotier, il faut donc faire sécher puis monter ! Je passe donc voir Notre Dame de Lourdes avant de retourner au Camping.

Une Jolie Eglise, mais complètement abandonnée et squattée par des jeunes alcooliques… dommage. En apssant, je discute avec un jeune du coin qui habite une tribu à côté de la mienne. Retour sur le camping à la nuit tombante, re-repas frugal…

je commence à avoir vraiment besoin de manger un vrai repas, mais c’est TROP TROP cher !!! Dodo rustique. Le lendemain, j’ai donc revu mes ambitions à la baisse, d’autant plus que j’ai reçu un sms m’indiquant que mon avion à été avancé… une demi journée de moins sur Lifou, ça fait toute la journée du lendemain qui est gâchée… Je commence donc par aller vois la petite baie de l’autre côté de ND de Lourdes. Il faut paraît-il payer un guide pour y aller, mais je commence à en avoir un peu assez de payer. Je passe donc outre l’interdiction et me ballade. Petit coin bien entretenu, jolie PMT à faire.

Le temps passe et j’ai vu dans le guide que les falaises de Jokin étaient assez sympa. Je reprends donc mon vélo et roule vers les falaises. Je traverse une tribu bien jolie (pas le droit aux photos) et arrive sur les falaises. Ou nous avons déposé la fille de mon premier Taxi sur Lifou. Je me renseigne, traverse le terrain d’une famille qui n’a pas l’air plus surprie que ça de me voir passer en plein devant leur maison. Et je descends.. avec mon vélo ! eh oui, pas de cadenas au vélo. Alors pour pas me le faire tirer, je l’embarque avec moi !

Je vous laisse à mes photos pour l’aperçu du lieu.

La faim commençant à se faire sentir, en effet, ça commence à faire un bon moment que je n’ai pas eu de vrai repas. Je me dirige vers Easo. Là pas de chance, l’alimentation est fermé.

Je continue donc vers Xepenehe village conseillé par le guide comme bien sympa et avec une jolie vue sur la mer. En passant je trouve un magasin d’alimentation et je réussi à avoir de quoi faire un vrai repas pour………4145F !!!!! soit une trentaine d’euros !!! youppie, avec ça j’ai intérêt à me régaler… je mange sur une petite zone aménagée et je me demande si on ne nous fait pas un peu payer la vue aussi.

Retour vers Easo, je n’ai pas le temps d’aller plus loin pour visiter. Je vais quand même faire un tour vers la plage en face de chez Benoit (il s’apelle en fait Benoit Benua J ) et là je rencontre un mec, Yann, un amis des collocs de « La maison du bonheur » qui loge exclusivement chez l’habitant. Un peu comme Simon, mais en plus extrême, puisqu’il se refuse à vivre avec des métros ou de caldoches pendant la durée de son séjour. Il m’explique donc qu’il essaie de trouver des gens chez qui il peut loger, et qu’ensuite, il se propose pour les aider dans leur quotidien. Comme la majeure partie des gens ont un champs ou au moins quelques terres avec des cultures, il les aides en rémunération de leur hospitalité.

On discute une bonne heure, je lui explique les bons coins d’Ouvéa, puisqu’il compte s’y rendre ensuite, et je décide de rentrer au camping pour me reposer un peu. Je le laisse avec le môme que j’avais rencontré la veille et qui le raconte l’histoire de la tortue et des requins. Repas, Dodo.

Le lendemain, j’ai décidé de rien faire, puisque mon avion part en tout début d’aprem. Je discute donc un peu avec les autres habitants du camping. Deux femmes me conseillent à Maré de loger chez Léon, ancien chuaffeur de Michel Rocard et accessoirement, propriétaire d’un gite/camping. Je rencontres aussi deux français expatriés au Japon qui me proposent de m’emmener à l’aéroport pour le vol. Ils m’expliquent le principe du VIE (volontariat international entreprise), autre solution que le VAT, qui me permettrai de bosser en tant qu’ingé, payé quasi au salaire d’ingé et qui permet de bouger partout dans le monde, et particulièrement, pour les ingés, au Japon !! Un peu de PMT sur le bord de la mer, un peu de plage à côté, journée glandouille.

Vers 15h je prends mon vol pour Nouméa, après avoir demandé à Léon de m'amener à l’aéroport. Je trouve une connerie pour T. Cinquin (tu l’aura à la rentrée) et prends ensuite mon vol pour Maré.